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Enfin, un Tim Burton à la hauteur !

miss-peregrines-home-movie-trailer-posterLe nouveau film de Tim Burton, Miss Peregrine et les enfants particuliers (2016), ne démérite pas dans une filmographie d’une amplitude visuelle sans égal. Et ce dernier opus qui raconte les aventures d’un adolescent américain aux prises avec des créatures malfaisantes attaquant des enfants mutants, redore le blason d’un réalisateur tant aimé, mais il faut bien l’avouer, délaissé depuis quelques temps. Effectivement le dernier Burton que j’étais allé voir au cinéma, c’était Charlie et la chocolaterie (2005) que j’avais bien aimé, même si le grimage de l’autrefois excellent Johnny Depp y était insupportable. Depuis maintenant 11 ans je n’allais plus voir ses films en salles, l’âge je suppose, on finit par grandir malgré soi ; et on remplace les noms dans les dîners en ville : on ne jure plus que par Jacques Audiard, les frères Dardenne et Mathieu Amalric, et on a honte de ses goûts d’autrefois. Et puis, finalement, une fois ce revirement opéré, on se rend vite compte qu’on est ridicule, et on se plaît à redécouvrir ce qui  a défini notre tempérament, notre caractère, notre amour profond de la vie, même avec son lot de douleurs et de pertes irremplaçables. La bienveillance maternelle, l’initiation accompagnée par les plus anciens, la douceur et la gentillesse des créatures magiques, la confrontation ardente avec les forces du mal, l’amour absolue pour la couleur bleue nuit, celle de la robe des panthères mutiques et de la magnifique chevelure d’Eva Green (quelle actrice magnifique, déjà que petit j’étais fan de sa maman Marlène Jobert, là je suis comblé !), le regard magnétique du jeune Asa Butterfield, qui sera un acteur exceptionnel lui aussi, chez qui d’autres avons-nous appris à les aimer, à les chérir. Depuis la nuit des temps nous aimons frissonner quand on nous raconte des histoires de monstres et de petites créatures qui les combattent vaillamment ! Qui d’autre que Tim pour mettre en images nos rêves les plus fous, les plus terrifiants, en mille fois mieux que n’importe qui ? A votre avis ?

Précipitez-vous pour aller voir Miss Peregrine et les enfants particuliers en salles avec vos enfants, vos nièces et vos neveux. Pour moi, ce film de Tim Burton est à l’heure où je vous parle le plus beau  sorti sur les écrans cette année.

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Ciné 70 : (#2) « Star Wars »

Star Wars 1977 Avant d’attaquer la rentrée ciné, séquence nostalgie, pour se motiver à bloc : que reste-t-il de l’émerveillement de l’enfance face au tout premier Star Wars (1977) de George Lucas, 40 ans après sa sortie sur les écrans ?

En 1997, vingt ans après sa réalisation et son exploitation triomphale dans le monde, le réalisateur George Lucas propose une version augmentée du premier épisode de sa trilogie La Guerre des étoiles. Avant de mettre en chantier quelques années plus tard une nouvelle trilogie (en 1999 précisément). Profitant de la révolution numérique qui innerve tout le cinéma de divertissement hollywoodien (à partir de Jurassic Park de Steven Spielberg en 1993), George Lucas, avant de se jeter dans la bataille, et après un silence filmique qui dura 20 ans, revisite son film inaugural, qu’il retitre Un nouvel espoir. Cette nouvelle version propose des scènes augmentées et des incrustations numériques dans l’image, par rapport au film original de 1977. Mais dans l’ensemble, il reste le même film, et la magie opère toujours aussi efficacement. Car à la vision de cet Episode IV on redevient illico un enfant émerveillé ; et la vision du patrouilleur de l’Empire voguant dans l’espace intersidéral en entrant lentement dans le champ dès les premières secondes du film, reste aussi saisissante 39 ans ans plus tard.

En posant les jalons de son Space opéra George Lucas est entré à jamais dans les annales de l’Histoire du Cinéma. En compilant, puis en synthétisant plusieurs récits initiatiques et archétypiques de la tradition littéraire occidentale (le jeune Luke Skywalker en David Copperfield de l’espace par exemple) le réalisateur donne à voir, et à mesurer, les étapes structurelles de tout accomplissement : l’enfant orphelin, perdu, puis sauvé par son maître et soumis à une rude initiation, doit accomplir la mission rédemptrice qui lui est dévolue depuis sa naissance, à savoir… tuer le père (bonjour Sophocle, bonjour Sigmund Freud). Ainsi le jeune George Lucas s’affirme comme un solide conteur, mais aussi comme un créateur de formes : cf. la saisissante et mortifère beauté de l’Etoile de la Mort, symbole absolu du Profanateur, du Destructeur des mondes ; les épées lasers d’Obi Wan Kenobi, le dernier chevalier Jedi, et de son ancien disciple voué au Mal et à la destruction, le très charismatique Dark Vador, devenu au fil du temps une icône absolue de la pop culture ; la bataille finale dans l’espace entre les pilotes aguerris de la Rébellion et les sbires de l’Empire ; la beauté et le charisme de tous les personnages du film, les créatures (Chewbacca), les droïdes (C3PO et R2D2), et le trio majeur adopté par toute une génération : le candide Luke, le mâle alpha Han Solo, et l’Amazone Princesse Leïa.

Je crois qu’en matière de space opéra  et de pur divertissement familial intelligent ce film de George Lucas ne fut jamais égalé. Et ne le sera sans doute jamais.

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