Des frissons de plaisir
Quoi de mieux pour commencer cette nouvelle année 2017 (au fait bonne et heureuse année à toutes et à tous !) que le visionnage d’un petit bijou intitulé It follows, réalisé par le cinéaste américain David Robert Mitchell en 2015. Si vous aimez frissonner dans le noir, enveloppé dans votre couverture préférée, ce film est pour vous. Une adolescente fait l’amour pour la première fois avec un garçon qui a sensiblement son âge, et peu après il lui annonce que dorénavant elle va subir, comme lui, un genre de malédiction : une présence malfaisante n’aura de cesse de la suivre et d’essayer de la tuer. Alléchant, non ? En jouant sur les peurs primales de l’adolescence comme la transformation de son propre corps, le rite initiatique anxiogène de la première coucherie, les mst, le virus du sida, l’incompréhension avec les adultes, le réalisateur montre ce que c’est que d’être un adolescent au XXIe siècle, et à quoi ils doivent être confrontés. Extrêmement raffiné dans sa mise en scène (la photographie de Mike Gioulakis est sublime) It follows fait immanquablement penser aux films de John Carpenter et de Sam Raimi (comme Halloween et Evil Dead pour certains plans d’arbres noueux et terrifiants à la nuit tombée). Pour les amateurs du genre horrifique ce film est un régal, et pour les autres eh bien ça risque de vite devenir un film référence, tout simplement. On n’a pas fini d’entendre parler de David Robert Mitchell. Laissez-vous hypnotiser par ce film, vous n’en reviendrez pas !
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