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For the lovers, for the beginners, for the pranksters : « Vinyl » (2016)

Vinyl En 2016 Martin Scorsese s’associait à Mick Jagger et à Rich Cohen pour créer une série sur le rock’n’roll circus et sur New-York. En inscrivant les protagonistes durant l’année 1973, et en les faisant évoluer au sommet de la hype qui agite la grosse pomme (la toile de fond de l’époque est orchestrée par la musique du Velvet Underground, de David Bowie, de Grand Funk Railroad et des New-York Dolls), les créateurs de cette série grand luxe avaient pour ambition de retranscrire le son, la couleur et les affects de cette époque créative hors du commun.

En inventant des musiciens (Hannibal) et des groupes de punk-rock (The Nasty Bits) et en les mélangeant aux légendes de la scène des seventies, Martin Scorsese et Mick Jagger revenaient sur les traces de leur passé fulgurant. De plus, en réalisant le pilote de la série, Marty prouvait qu’il était resté ce génial réalisateur, dont on pensait qu’il avait fini par dételer après les échecs cuisants de ces derniers films pour le cinéma (Silence en 2016 et The Irish Man en 2019, ce dernier n’étant même pas distribué au cinéma – la faute à Netflix, évidemment).

Mais dans Vinyl (États-Unis, 2016, 1 saison de 10 épisodes), accompagné pour les 9 épisodes qui suivent le pilote par la crème de la crème américaine en matière de réalisation de vrais long-métrages de cinéma qui vous tiennent en haleine de la première minute à la dernière (Carl Franklin aka Le Diable en robe bleue, 1995 ; Mark Romanek aka Photo Obsession, 2002 ; ou encore Allen Coulter aka Hollywoodland, 2006) on associe l’univers de la pègre new-yorkaise à celui de la scène musicale rock, et le résultat est totalement décoiffant.

N’en déplaise aux âmes chagrines qui n’ont vu dans cette série, dont n’existe pour l’heure qu’une unique saison comprenant 10 épisodes, lesquels se répondent de bout en bout à un rythme ininterrompu pendant plus de 10 heures d’anicroches narratives, visuelles, sonores et musicales, Vinyl nous plonge au plein cœur de la marmite bouillonnante dans laquelle se fabrique la bande-son des vies tumultueuses. En suivant ces aventures hautes en couleurs d’un patron de label (génialement interprété par l’immense Bobby Cannavale) et de ses associés et de quelques employé.e.s, on revisite toute l’histoire du rock et de la pop de la décennie seventies. Ça fait un bien fou aux yeux et surtout aux oreilles.

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