Ciné 90 : (#4) « Le Silence des agneaux »
Le silence des agneaux (The Silence of The Lambs, 1991) est un film produit par Orion Pictures Corporation pour le compte de la M.G.M. Il sort sur les écrans français le 10 avril 1991 et il devient très vite la parfaite illustration de la rencontre miraculeuse entre un réalisateur américain à son meilleur (Jonathan Demme), une histoire sensationnelle du romancier Thomas Harris, une actrice américaine surdouée (Jodie Foster) et un acteur britannique (Anthony Hopkins) au charisme terrifiant . Honnêtement, qui aurait misé, au tout début de la décennie 90, sur un réalisateur new-yorkais plutôt arty âgé de 47 ans au moment du tournage, pour ouvrir en majesté le bal des films horrifiques et de suspense qui allaient faire exploser le box-office mondial ?
Mais grâce à lui le grand public redécouvrait une ravissante comédienne de 29 ans, née à Los Angeles, Californie, le 19 novembre 1962 : Jodie Foster. Cette actrice était au cœur du métier et de la machinerie hollywoodienne depuis un certain temps déjà : elle n’avait que 14 ans quand elle interprétait le rôle polémique de la prostituée Iris Steensma dans la Palme d’Or du Festival de Cannes 1976 Taxi Driver (Taxi Driver, Martin Scorsese, États-Unis, 1976).
Pour Jodie Foster la consécration arrive avec son interprétation de l’agent spécial du F.B.I. Clarice Starling. En jouant cette jeune élève de l’Académie qui forme les futurs agents spéciaux du Federal Bureau of Investigation, Jodie Foster invente un personnage jamais vu à l’écran auparavant : celui d’une jeune femme déterminée à vaincre coûte que coûte ses peurs les plus primordiales, les plus originelles.
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