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« Simple comme Sylvain » de Monia Chokri : le plus beau film de 2023, en toute simplicité

La merveilleuse comédienne Magalie Lépine-Blondeau nous adresse une vraie leçon de liberté.

La merveilleuse comédienne Magalie Lépine-Blondeau nous adresse une vraie leçon de liberté.

Ce film est mon coup de cœur de l’année cinématographique 2023.

Une femme mariée devient amoureuse d’un homme, dont la personnalité est à l’opposée de celle de son mari. Cette femme enseigne la philosophie au 3ème Âge, en attendant d’être titularisée dans une université.

Nous sommes au Canada, au Québec plus précisément, et ce film de la Québécoise Monia Chokri (qui fait partie de la bande de Xavier Dolan) est un ravissement de tous les instants. Déjà, c’est grâce à l’interprétation parfaite, d’une grande intelligence de jeu, de Magalie Lépine-Blondeau, que l’on parvient à être captivé.e par cet embrasement des sens. Un moment de vie particulier, la réfection d’un chalet pour les vacances, va unir deux personnes que tout semble opposer : le milieu social, les habitudes domestiques, le rapport à la vie, la façon de se mouvoir et d’exprimer ses émotions. Pendant tout le film la réalisatrice nous fait balancer d’un sentiment à un autre : tantôt on est d’accord avec les choix de vie de Sophia, et tantôt on a envie de crier devant l’écran en l’avertissant : « Ne fais pas ça Sophia, sinon tu vas morfler ; car depuis le film d’Adrian Lyne Liaison fatale (Fatal Attraction, 1987) on sait que « l’amour, quand c’est trop fort, ça peut faire mal, très mal. »

La très impressionnante réalisatrice québécoise de films Monia Chokri, en mode girly

La très impressionnante réalisatrice québécoise de films Monia Chokri, en mode girly.

Monia Chokri parvient à déjouer toutes les attentes, tous les attendus chers à ce style de film. Rien ne se passe finalement comme on pourrait s’y attendre. La caméra, amoureuse de Magalie Lépine-Blondeau, épouse chaque contour, chaque geste, chaque infime détail du corps de l’actrice, comme elle faisait avant avec Isabelle Adjani dans L’Été meurtrier (Jean Becker, 1983), avec Valérie Kaprisky dans L’Année des méduses (Christopher Frank, 1984) ou encore avec Juliette Binoche dans Fatale (Damage, Louis Malle, 1992). Monia Chokri nous adresse ainsi un magnifique portrait de femme, lumineuse, belle, incandescente, libre.

Vive le cinéma québécois, qui fait un bien fou, en donnant à respirer cet air froid revigorant tout empreint de beauté et de liberté !

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